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4 juin4 min de lecture

Présentation des résultats de l'Observatoire Mondial des Femmes

Dernière mise à jour : 28 août



L'Observatoire Mondial des Femmes (WWO) de l'Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC) a organisé un événement le 29 mai 2024 dans la salle Pie XI du Palais Saint Calliste. Plus de 200 participants se sont connectés en ligne et plus de 100 personnes ont assisté à l'événement pour s'informer sur les dernières recherches et conclusions visant à amplifier la voix des femmes au sein de l'Église catholique et dans la société.


L'événement était présidé par Mónica Santamarina, Présidente Générale de l'UMOFC, et Ana Martiarena, chef de projet du WWO, qui ont présenté les principales conclusions de projets récents.


Parmi eux, les résultats initiaux de l'« École de synodalité de l'UMOFC » et les remarquables « Conversations dans l'Esprit », qui ont réuni plus de 670 participants de 78 pays. Le père Giacomo Costa, Secrétaire Spécial de la XVIe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des évêques, a contribué à cette première partie en discutant du rôle et des défis des femmes dans l'Église Synodale.


Un point central de la présentation a été le projet qui examine la question de la violence et de la discrimination à l'égard des femmes en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les rapports ont mis en relief la formation de réseaux dans 22 pays africains, avec le soutien de la Fondation Hilton, pour lutter contre la violence domestique et économique et promouvoir l'accès à l'éducation. Le documentaire « In-visibles » et la campagne sociale « # InvisiblesNoMore », qui visent à sensibiliser l'opinion publique mondiale et à favoriser le changement, ont également été présentés lors de l'événement.


Sr. Maureen Adhiambo Ogunde de Nairobi a partagé ses expériences en tant que gestionnaire communautaire impliquée dans le projet Afrique, tandis que Cristiane Murray, directrice adjointe du Bureau de presse du Saint-Siège, a souligné l'importance d'un observatoire catholique mondial pour les femmes et a expliqué son expérience personnelle sur le terrain.


Agustin Salvia, scientifique international et consultant auprès du WWO, a parlé de l'importance scientifique du travail de l'Observatoire et de son impact potentiel à long terme.


Mónica Santamarina a souligné que les « Conversations dans l'Esprit » en ligne, auxquelles ont participé près de 800 femmes du monde entier, ont contribué à façonner le dialogue en cours sur le rôle des femmes dans l'Église. Ces conversations ont révélé un intérêt significatif à explorer le diaconat pour les femmes et ont souligné que davantage d'opportunités de formation étaient nécessaires. L'« École de Synodalité » est apparue comme une initiative vitale pour former les femmes au discernement et à la participation aux processus synodaux.


En outre, ces conversations ont été essentielles pour rendre visibles les expériences des femmes qui passent souvent inaperçues, en leur offrant une plateforme pour partager leurs histoires et défendre leurs droits. Cette démarche s'inscrit dans le droit fil de la mission de l'Observatoire, qui consiste à transformer des vies par l'écoute et l'action stratégiques.


L'événement a également été l'occasion de présenter les principales conclusions de plusieurs rapports du WWO. Les points forts de ces rapports sont les suivants :


  • La synodalité selon les femmes coresponsables du processus synodal. Leurs contributions et défis (2022-2023) : 67% des femmes participantes ont répondu « oui » à la question de savoir si leur opinion a été entendue durant le processus synodal et 69% des femmes ont été impliquées dans la prise de décision durant ce processus.

  • École de synodalité de l'UMOFC (2024) : Initiée pour former les femmes aux méthodes synodales, les aider à discerner et à participer davantage aux processus ecclésiaux. Les « Conversations dans l'Esprit » ont fait partie de l'École, avec plus de 670 participants de 78 pays, révélant un grand intérêt pour l'exploration du rôle des femmes dans l'Église.

  • Discrimination et participation des femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes. Un regard sur l'avenir (2022-2023) : Ce projet visait à évaluer le niveau de discrimination et de participation à la société et à l'Église tel qu'il est perçu par les femmes de ce continent. L'un des principaux résultats est que 45,8 % des personnes interrogées ont ressenti une discrimination dans l'Église, identifiant le cléricalisme comme le principal obstacle à une plus grande participation effective des femmes à la prise de décision.

  • Les femmes migrantes à travers les correspondants en Amérique latine et dans les Caraïbes (2023-2024)

  • Les femmes migrantes d'Amérique latine et l'accès à la justice au Mexique (2023-2025)

  • Discrimination et violence à l'égard des femmes en Afrique. Le cri des femmes africaines (2022-2023). Parmi les principales conclusions, citons le fait que 66,8 % des femmes subissent une violence structurelle.


Comme l'a déclaré Mónica Santamarina, « l'Observatoire nous permet de donner une voix et une visibilité aux femmes les plus vulnérables, en sensibilisant, en construisant des réseaux et en promouvant des stratégies visant à transformer les vies aux niveaux local, national et international ». Ana Martiarena a ajouté : « Les preuves et les services fournis par nos résultats nous encouragent à continuer d'approfondir notre engagement envers les femmes du monde entier.


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