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Les ambassadeurs du WWO s'engagent à mettre fin à la violence contre les femmes en Tanzanie

Dernière mise à jour : 16 oct. 2023

Par Sr. Maureen Ogundeph



Tanzanie. Les ambassadrices de World Women's Observatory (WWO) en Tanzanie se sont engagées à "Écouter pour transformer des vies", qui est la devise de l´Observatoire Mondial des Femmes, en étant la voix des sans-voix et en rendant visibles les invisibles. Elles ont pris des mesures pour remédier à ce problème et l'ont fait avec encore plus d'élan lors de l'atelier tenu à Dar Es Salaam en juillet 2023 sur le réseau africain contre la violence et la discrimination à l'égard des femmes. La création d'un réseau a permis de rassembler des femmes laïques et religieuses pour qu'elles travaillent ensemble à la réalisation de cet objectif.


En septembre 2023, Sœur Fatima Jacintha Rani des Filles de Marie Immaculée (FMI) et le Dr Sylvia Ruambo de la Support for Future Foundation (S4F) se sont réunies pour renforcer les capacités des femmes, en dispensant une formation sur la violence et la discrimination fondées sur le genre au village de Malamba Mawili pour les 65 femmes membres du groupe, et un certain nombre d'entre elles se sont portées volontaires pour devenir des ambassadrices. Un certain nombre d'entre elles se sont portées volontaires pour devenir des ambassadrices. Ces actions ont été menées dans différents quartiers de Dar Es Salaam et ont eu un impact positif au niveau de la communauté.


Comme dans de nombreux autres pays d'Afrique, bien que le gouvernement tanzanien ait fait des efforts pour mettre fin à la violence sexiste, il y a encore des écarts entre les hommes et les femmes en termes de dotation des ressources, des possibilités économiques, de la propriété et le contrôle des actifs et la voix des femmes.


L'organisation Support for Future Foundation s'efforce d'aider les enfants et les jeunes handicapés les plus vulnérables à développer leur potentiel. L'organisation s'efforce également de soutenir les femmes ayant des enfants handicapés qui ont été abandonnées par leurs maris et leurs familles en les inscrivant dans des établissements de formation professionnelle et, une fois diplômées, en leur fournissant des outils de démarrage en fonction des cours suivis (par exemple, une machine à coudre pour celles qui ont suivi le cours de couture).


S4F défend les droits des femmes, organise des campagnes contre la violence fondée sur le sexe et la violence à l'égard des enfants (VAC) et forme les Women Human Rights Defenders (WHRDs) à la sécurité numérique.


L'Institut des Filles de Marie Immaculée a promu un total de 221 femmes par le biais de groupes d'entraide (Self Help Groups SHG) comptant plus de 5 000 femmes membres afin d'initier le processus d'autonomisation socio-économique, politique et la capacité d'autosuffisance. Elles s'efforcent également de former des fédérations de femmes au niveau des villages, des districts et des régions afin de renforcer le leadership et la dignité des femmes, de sauvegarder leurs droits et d'éradiquer la pauvreté par le biais du microcrédit. Le programme de microcrédit aide et soutient plus de 2000 femmes rurales pour lutter contre la pauvreté des ménages et la faiblesse des revenus familiaux, et transforme la vie des femmes rurales sur le plan économique. Il propose également la formation aux compétences professionnelles telles que des cours de couture et de cuisine qui permettent à 400 jeunes filles/femmes rurales de faire démarrer un commerce et de générer des revenus. Une autre approche utilisée est la promotion de l'agriculture durable et de la sécurité alimentaire, qui arrive à 400 agriculteurs pauvres et permet de leur fournir une formation agricole, des outils et des semences afin d'améliorer leurs pratiques agricoles et de les protéger de la faim et de la famine. La Society of Daughters of Mary Immaculate & Collaborators (SDMIC) a promu des programmes d'élevage qui soutiennent 200 familles rurales afin d'assurer la sécurité alimentaire, de générer des revenus durables pour les ménages et d'améliorer la situation économique générale. Elles ont également donné aux femmes les moyens d'entreprendre grâce à un programme d'entreprenariat qui renforce la capacité des femmes à lancer, construire et développer leurs activités et à prendre des initiatives pour garantir leurs droits socio-économiques. Grâce à ces 550 femmes entrepreneurs, plus de 3 500 femmes entrepreneurs sont conscientes de leurs droits fondamentaux en Tanzanie.


Dans la mesure où ces organisations et instituts essaient de faire tout cela, toute main tendue vers cette noble mission pour le développement des femmes en Tanzanie sera très appréciée.

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